Depuis un certain temps, l’APDH apprend avec consternation le phénomène macabre d'enlèvements d enfants.
L’APDH note avec beaucoup de regrets la réaction tardive des autorités ivoiriennes alors que le phénomène s’amplifie et entraine la psychose au sein de la population.
Aussi, l’APDH suit avec beaucoup d’intérêts les arrestations faites par les autorités sécuritaires des présumés coupables et entend voir leur aboutissement afin que les commanditaires de ces enlèvements soient traduits devant les tribunaux et que les peines prévues par la loi leur soient appliquées.
Faite a Abidjan, le 30/ 01/ 2015
LE PRESIDENT DE L’APDH
Par requête en date du 07 juillet 2014, l’APDH a saisi la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour entendre celle-ci enjoindre l’Etat de Côte d’Ivoire de reformer sa loi N° 2014 -335 du 05 juin 2014 relative à l’organisation, la composition, les attributions et le fonctionnement de la commission électorale indépendante.
C’est cette requête qui a donné lieu à un arrêt rendu ce jour par la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Le samedi 11 avril 2015, l’APDH a suivi comme la communauté nationale et internationale la déclaration du chef de l’Etat lors de sa visite aux victimes dans la commune d’Abobo. L’APDH salue et partage cette démarche de compassion du Président de la République à l’endroit des victimes, tout en souhaitant qu’elle s’étende à toutes les victimes ; notamment celles de Duekoue, du camp de Nahibly où il y a eu environ 1000 morts, celles de Bouaké, de Korhogo, d’ Anonkoua Kouté… en somme de toutes les victimes de la crise ivoirienne.
Lire la suite : Déclaration de l’APDH sur le refus du Président de transférer d’autres mis en cause à la CPI.
Chers militants des Droits de l’Homme,
Chers amis de la presse nationale et internationale,
Je voudrais tout d’abord vous dire merci pour votre massive et prompte présence à ce point de presse. Un merci particulier à M. Eugène Nindorera (cet infatigable militant des Droits de l’homme), pour sa présence qui témoigne de l’importance qu’il accorde à cette action.
Nous arrivons à une période qui nous parait critique. C’est une période électorale où en général les gens sont frileux. Où tous les actes s’expliquent en fonction des élections et se radicalisent en deux camps. « Tel est pour moi ou tel pour moi donc il est contre moi ». On oublie souvent qu’il peut exister un troisième camp celui de la neutralité. Nous voulons dire que si les actes que nous dénonçons ce jour sont le fruit d’un tel raisonnement, alors notre présence ici et la votre se justifie à plus d’un titre. Il ne faut pas que les organisations de défense des Droits de l’Homme subissent autant de désagrément sur la base de telles raisonnements. Il n’est pas question que les militants des Droits de l’homme vivent dans la peur.
Lire la suite : CONFERENCE DE PRESSE DE L’APDH LORS DU CAMBRIOLAGE DE SES BUREAUX.